Lorsque l’on souhaite débuter en apiculture, il vient un moment où l’on doit faire son choix sur un modèle de ruche ou un autre. L’apiculture est pratiqué depuis longtemps dans de nombreuses régions du monde. Naturellement, de nombreuses ruches ont été inventées. Et encore de nos jours, des nouveaux modèles ou des adaptations vont leur apparition. Cet article vous donne quelques conseils pour faire le bon choix.
Quel genre d’apiculture souhaitez-vous mener ?
Il existe plusieurs genres d’apiculture. Pour simplifier, il existe l’apiculture naturelle et l’apiculture conventionnelle. Même si certains s’intéressent à l’apiculture de conservation qui ne prévoit pas d’intervention de l’apiculture.
Quelle ruche en apiculture naturelle ?
L’apiculture naturelle est une forme d’élevage des abeilles, qui a pour objectif de placer une colonie dans des conditions les plus proches de leur habitat naturel. L’exploitation du miel n’est pas systématique et se produit en fonction des quantités produites par chaque colonie.
Les ruches qui conviennent davantage à cette forme d’apiculture sont ;
- La ruche Warré
- La ruche kenyane
- La ruche-tronc
La ruche tronc présente le défaut de ne pas utiliser des cadres mobiles. Ainsi, les rayons de cire sont fixes et ne peuvent pas être observé par l’apiculteur. Il est alors plus difficile de surveiller l’état de la colonie et d’agir correctement. Il est nécessaire de se former auprès d’apiculteurs expérimentés avant de faire le choix de la ruche-tronc.
Quelle ruche pour l’apiculture conventionnelle ?
L’apiculture conventionnelle est celle qui est pratiquée par la plupart des apiculteurs professionnelles. Il s’agit d’une forme d’élevage des abeilles dont l’objectif est de maximiser les productions des colonies. Il s’agit du miel, mais parfois de la cire, de la gelée royale et de la propolis.
C’est la forme d’apiculture qui est abordée par la plupart des ruchers écoles et des centres de formation apicoles.
Les principales ruches utilisée en apiculture conventionnelle sont :
- La ruche Dadant
- La ruche Langstroth
- La ruche Voirnot
Bien entendu, on peut pratiquer une apiculture naturelle en utilisant ces derniers types de ruches.
Toutes ces ruches sont à cadres mobiles. Il est donc facile d’inspecter l’état du couvain et l’abondance des réserves. De plus, les traitements contre le varroa ont été étudié et standardisé pour ce type de ruche et en particulier pour la ruche Dadant, qui est le modèle plus communément employé.
Choisissez un ruche simple pour mettre toutes les chances de votre côté
Si vous souhaitez devenir apiculteur, vous devez passer par quelques années d’apprentissage avec vos ruches. L’apiculture est un ensemble de pratiques qui peuvent parfois être compliquées à mettre en oeuvre. Et les formations reçues ne remplace pas l’expérience vécue.
Pour acquérir cette première expérience, il est important de débuter sur un type de ruche que vous avez manipulé durant une formation. Vous devez comprendre le principe de son fonctionnement. Vous devez aussi savoir comment intervenir pour pratiquer un essaimage artificiel ou effectuer le nourrissement d’une colonie affaiblie.
Si vous souhaitez créer un rucher pour pratiquer une apiculture de loisir et produire suffisamment de miel pour les besoins de votre famille il est aussi important de choisir un modèle dont les éléments sont faciles à trouver dans le commerce. La ruche Dadant est tout indiquée pour cela.
L’apiculture est confrontée aux infestations des colonies par le varroa. Combattre ces acariens est nécessaire si l’on souhaite garder ses colonies en bonne santé. Les infestations les plus sévères conduisent immanquablement à la perte de la colonie. Il existe plusieurs types de traitement. Mais certaines ruches ne permettent pas de surveiller et de traiter les abeilles. Sur ce point, il convient de débuter avec une ruche à cadres mobiles.
Peut-on avoir plusieurs modèles sur son rucher ?
Rien ne vous interdit de posséder plusieurs modèles de ruche sur votre rucher. Mais il sera plus facile de garder son cheptel avec un seul modèle. En effet, vous n’aurez pas besoin de plusieurs formats de cadres. Car les dimensions des cadres changent d’un modèle à un autre.
Si vous souhaitez toutefois collectionner les ruches, il faudra au moins trois ou quatre colonie par modèle. Ceci permet de simplifier les opérations lorsqu’il faut renforcer une colonie avec du couvain en provenance d’une autre.
Nous espérons que cet article vous aura donné des informations utiles pour bien préparer votre rucher. Nous vous souhaitons une bonne continuation.
