L’apiculteur fait face depuis plusieurs dizaines d’année à un problème majeur : la prolifération des varroas dans les colonies d’abeilles. Si des traitements chimiques existent et ont montré leur efficacité lorsqu’ils sont bien utilisés, d’autres méthodes alternatives présentent leur intérêt. L’une de ces méthodes consiste à mobiliser des prédateur du varroa pour contrôler sa prolifération. Et ainsi limiter les dégâts qu’il provoque dans les ruchers.
L’emploi des auxiliaires biologiques permet de réduire l’usage des acaricides et autres pesticides organiques ou de synthèse dans la ruche. Et permet d’entrevoir une pratique de l’apiculture plus naturelle.
Le varroa et son danger pour l’apiculture
Le varroa que les scientifiques nomme Varroa destructor est un acarien parasite qui pose de grand problème à l’apiculture en Europe et en de nombreuses régions du monde. Originaire d’Asie orientale où il parasite l’abeille Apis cerana, le varroa est apparu durant les années 80 en Europe.
Le varroa se fixe sur les larves, les nymphes ou les abeilles adultes pour se nourrir d’un tissu que l’on nomme le corps gras. En plus d’affaiblir les insectes, les varroas sont des vecteurs de virus particulièrement dangereux, comme celui qui provoque la maladie des ailes déformées.
Contrairement à son cousine asiatique, Apis mellifera – notre abeille mellifère – n’est pas adapté pour se défendre contre le varroa. Elle n’a pas coévolué avec ce parasite et elle n’a pas réussi à mettre en place des comportements adaptées .
Le comportement développé par Apis cerana aucours de son évolution est l’épouillement pratiqué par les ouvrières. Celui-ci consiste par supprimer les varroas phorétiques fixés sur l’abdomen ou le thorax de leurs soeurs et de la reine.
Dans une colonie d’Apis mellifera, les varroas ne sont pas détruits lorsqu’ils parasitent le couvain. Leur population augmente jusqu’à provoquer l’effondrement de la colonie, parfois dès la fin de l’été, mais plus couramment durant l’hivernage.
Pour en apprendre plus sur le varroa consultez notre article sur ce parasite.
Quels sont les prédateurs naturels du varroa ?
L’acarien Stratiolaelaps scimitus
Une population de 5000 acariens prédateurs par ruche permet de peupler une ruche. Et les conditionnements proposés par les éleveurs de ce parasite sont adaptés pour les ruchers des apiculteurs amateurs.
Le pseudoscorpion
Les pseudosorpions sont proches des scorpions. Mais contrairement à ces derniers, ils ne possèdent pas de queue munie d’un dard. Ils sont de très petite taille et sont totalement inoffensif pour l’homme et pour les abeilles.
Comment maintenir un environnement adapté dans sa ruche ?
Les prédateurs du varroa sont désavantagés dans une ruche moderne. En effet, ils ont besoin d’abri et d’un substrat pour se dissimuler, échapper à la déshydratation et pour se reproduire.
Comment trouver des auxiliaires adaptés ?
L’entreprise Appi produit un traitement nommé Bellovar®. Celui-ci permet d’apporter à une colonie une population d’auxiliaires qui vont exercer une pression continue sur les varroas présents. Pour en savoir davantage, consultez le site d’Appi, https://www.ap-pi.com
Comment bien se former à l’apiculture ?
Il est indispensable de bien comprendre la biologie des abeilles, leur écologie, ainsi que les aspects théoriques de l’apiculture. Si vous êtes apiculteur débutant ou bien un néophyte qui souhaite installer une ou quelques ruches dans son jardin, nous pouvons vous aider à bien débuter.
Nous organisons une formation à distance et par visioconférences, pour aborder les principaux thèmes de l’apiculture : biologie des abeilles, pratiques apicoles, santé des abeilles, productions de la ruche et multiplication des colonies.
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