Pour maintenir des rendements importants, les agriculteurs doivent avoir recours à des intrants sous la forme de fertilisants et de pesticides. Ces dernières substances peuvent faire l’objet d’un épandage des cultures par drone. Cet engin volant peut s’adapter aux petites et moyennes surfaces et devient une composante majeure en agriculture de précision. Bien maîtrisé, un drone peut traiter jusqu’à 10 hectares en une heure. Cet article vous présente le potentiel agronomique des drones.
Pourquoi utiliser un drone pour traiter les cultures ?
Un drone fait moins de bruit et génère moins de pollution qu’un tracteur. Il ne provoque pas non plus de tassement du sol et l’on peut le faire voler quelle que soit le taux d’humidité du substrat.
L’utilisation d’un drone est adaptée à de petites et moyennes surfaces. L’engin s’adapter facilement à des irrégularités des formes des parcelles. Sa manoeuvrabilité est supérieure à n’importe quel engin.
Enfin, le pilote actionne le drone à distance. L’épandage de produits phytosanitaires est beaucoup moins dangereux pour lui.
Toutefois, la capacité de transport du drone est limité à quelques kilogrammes ou litres de produits de traitement. Ce qui ne permet pas de remplacer tous les systèmes d’épandage classiques et notamment ceux qui sont tractés.
Autres applications en agriculture de précision
Le drone peut être utilisé pour effectuer des mesures sur les cultures. On peut alors avoir recours à un drone à aile volante ou d’un drone à hélices. Les premiers sont plus rapides et de meilleure autonomie que les seconds. Mais le choix de l’équipement dépend des objectifs à atteindre.
Comment devenir télépilote ?
Pour d’évidentes raisons de sécurité et de respect de la vie privée, l’usage d’un drone est soumis une réglementation. En France, il faut obtenir un permis pour être un télépilote. Cette autorisation est obligatoire pour tous les drones de plus de 800 grammes.
